FAUT-IL AVOIR PEUR DE LA MORT ?

C'est ce que l'on nomme en phase le principe d'Antrophie qui énonce cette vérité tragique que tout doit mourir. L'Homme n'échappe pas à la règle mais son drame est qu'il le sait.

L'Homme et les autres êtres vivants, le seul qui possède ce recul face à l'immédiateté de l'existence, la conscience de sa propre finitude.

Il semble alors évident que cette présence constante de la mort comme aboutissement nécessaire de la vie ne peut conduire qu'au sentiment violent de peur.

L'existence humaine plongée dans une tragédie nierait toute forme d'action devenue absurde et insensée. L'ignorance de son " ici " et de son " maintenant " plonge l'Homme dans un sentiment de petitesse.

Or, ce sentiment doit être vu sous l'angle de la grandeur de l'entité : homme. En effet, parmi toutes les créatures, l'Homme est celui qui peut se connaître, connaître la  nature et s'élever à la connaissance du divin.

Oui la destinée humaine est tragique, mais c'est cela même qui fait le sens de son Histoire.

L'Homme est certes dominé par le néant, mais il domine la nature. malgré qu'il soit limité dans le temps et dans l'espace, il reste le dompteur, le transformateur de la Phusis (nature).

L'au-delà échappe certes la dimension humaine, mais seulement, il doit semer des graines qui germeront.

Homme, quelle que soit ta contrée, qui que tu sois, forge ton âme, car aujourd'hui tu vis, demain tu mourras.

Comme qui dirait : '' qui goûte à la vie, goûtera à la mort '', mieux encore, ''poussière tu es, retourneras-tu poussière !''.